En Haute-Marne, des ruches connectées viennent en aide aux apiculteurs
Un système qui permet de suivre en temps réel ce qu'il se passe dans les essaims sur son smartphone. C'est la solution que propose l'électronicien Christophe Moussy, en Haute-Marne, pour limiter les déplacements des apiculteurs et ainsi réduire leur empreinte carbone. #IlsOntLaSolution
C'est à Beauchemin en Haute-Marne que l'inventeur Christophe Moussy est en train d'installer l'une de ses dernières trouvailles. Ses ruches connectées permettent de surveiller les abeilles à distance grâce à des capteurs de température, d'humidité et de poids.
Des informations qui sont ensuite transmises par ondes radios. "La puce électronique est en veille en permanence, une fois par heure elle se réveille et collecte toutes les données, envoie les informations et ensuite tout le système se rendort et économise de l'énergie", détaille Christophe.
Une technologie durable
Avec ce dispositif, les apiculteurs peuvent diminuer leurs déplacements et ainsi limiter leur empreinte carbone. Concrètement, ces derniers peuvent suivre les trajets, les activités et l'état de santé de leurs abeilles directement via leurs smartphones. "Il y a une ruche connectée par rucher. C'est celle-ci qui est représentative et qui va me dire s'il y a un problème de nourriture. Cela me donne beaucoup d'informations", confie l'apiculteur Sébastien Huvig qui détient 650 ruches.
C'est une solution que le Haut-Marnais Christophe Moussy a développée sur son temps libre. Une possibilité de surveiller à distance la vie quotidienne des abeilles dans leur milieu, qui pourrait bien s'étendre à toute la France. Pour le moment, ce sont une douzaine de ruches du Grand-Est qui sont équipées de ces capteurs. Loin de ne se limiter qu'à ce dispositif, Christophe Moussy travaille sur d'autres inventions qui pourraient bientôt être disponibles. Parmi les outils sortis de son imagination, une couveuse de transport, qui pourrait maintenir des larves d'abeilles à une température constante.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.