Salon de l’agriculture : des retrouvailles attendues pour un secteur en souffrance
Le Salon de l’agriculture verra défiler presque tous les candidats à la présidentielle à un mois et demi du premier tour. Le secteur est en souffrance. La France a perdu 100 000 agriculteurs en dix ans. Enjeu majeur du Salon : une meilleure rémunération pour la profession qui peut compter sur le soutien de nombreux visiteurs.
Samedi 26 février, les allées grouillent de monde au premier jour du Salon de l’agriculture. Après une annulation en 2021 en raison du Covid-19, les agriculteurs en rêvaient. Les visiteurs aussi, venus nombreux. Les éleveurs, eux, sont ravis de se retrouver à nouveau face au public. Pour cette 58e édition, pas de volaille pour cause de grippe aviaire mais des vaches, des moutons et des cochons.
Des négociations sur les prix dans les rayons en cours
La joie d’échanger est mêlée à de l’inquiétude ce samedi. La guerre en Ukraine est dans tous les esprits. Pour certains éleveurs, cela signifie des coûts encore en hausse, notamment le blé qui représente 70 % de l’alimentation des cochons, hier à 308 euros la tonne, quasiment un record. Des négociations sur les prix dans les rayons entre grande distribution et fournisseurs doivent s’achever mardi 1er mars, en plein Salon de l’agriculture.
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