Crise du porc : la situation au point mort
La cotation des prix n'a pas eu lieu ce 13 août. Les producteurs réclament l'intervention du gouvernement et menacent de mener de nouvelles actions.
La crise continue pour la filière porcine. Ce jeudi 13 août, entre 200 et 300 éleveurs avaient fait le déplacement de tous les départements bretons pour le marché au cadran de Plérin (Côtes-d'Armor). Mais une fois de plus, la Cooperl et Bigard n'ont pas fait le déplacement. Ils refusent d'acheter la viande de porc au prix fixé de 1,40 euro le kilo. Il n'y a donc toujours pas eu de cotation organisée ce jeudi. Les salaisonniers préfèrent le porc allemand ou espagnol, vendu 30 centimes de moins qu'en France.
La tension monte
Les éleveurs demandent à l'État d'intervenir pour qu'un marché puisse se tenir vendredi en présence de tous les opérateurs.
"Je lance un appel au Premier ministre, je ne veux pas lui foutre en l'air ses vacances, mais là il y a une crise majeure et il faut au minimum que ses conseillers nous reçoivent dès demain", martèle Michel Bloch, président de l'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne.
Si le marché au cadran ne fonctionne pas, tout l'élevage français est déboussolé. "On est pris en otage", insiste Carole Joliff, éleveuse de porcs.
Ce soir, les éleveurs ont repris le travail, mais la tension monte contre l'État et les salaisonniers.
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