Agriculture : la sécheresse et le manque d'herbe coûtent cher aux éleveurs
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Face à l'absence d'herbe dans les pâturages due à la sécheresse des sols, de nombreux agriculteurs se sont résolus à nourrir leurs bêtes autrement entraînant des frais supplémentaires. Tous ne peuvent pas bénéficier du régime de calamité agricole.
Habituellement, les vaches de Nicolas Beets, éleveur dans le Loiret, broutent tout l'été. Mais cette année, face à la sécheresse qui ravage ses prairies où l'herbe ne pousse plus, il a dû trouver une autre solution, plus onéreuse. "On complémente leur alimentation avec du foin et puis un aliment du commerce que l'on a été contraint d'acheter", commente l'éleveur qui a déjà déboursé 30 000 euros pour nourrir ses 400 vaches et porcs depuis le début de l'année.
Un régime de calamité agricole très strict
Nicolas Beets pensait pouvoir prétendre au régime de calamité agricole, car elles concernent les prairies et l'arboriculture. Mais il n'y aura pas droit, car il a irrigué. "Il faut vraiment avoir des rendements très bas", souligne-t-il. "Suivant les situations, il y a des agriculteurs qui ne peuvent jamais prétendre au régime de calamité, en particulier ceux qui ont des exploitations diversifiées avec à la fois des cultures et des animaux", met en lumière Henri Bies-Péré, vice-président de la FNSEA. Certains aimeraient que ces conditions strictes soient un peu plus allégées.
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