Cet article date de plus de dix ans.

Leclerc va créer 5 300 emplois sur deux ans grâce au CICE

Selon l'enseigne de grande distribution, cette création de postes est rendue possible par le crédit impôt-compétitivité lancé par le gouvernement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un magasin Leclerc à Toulouse (Haute-Garonne), le 23 novembre 2013. (REMY GABALDA / AFP)

L'annonce a de quoi réjouir, en cette période de crise. Michel-Edouard Leclerc a indiqué, dimanche 22 décembre, que les centres de distribution à son nom allaient créer 2 800 emplois en 2014 et 2 500 en 2015, grâce au crédit impôt-compétitivité (CICE) lancé par le gouvernement. "Le CICE, c'est un allègement de charges pour créer des emplois", a commenté Michel-Edouard Leclerc au Grand Jury RTL/Le Monde/LCI. Il a précisé qu'il s'agirait d'"emplois nets".

Interrogé pour savoir combien cette mesure allait lui rapporter, il a répondu : "Rien". Selon lui, le CICE ne fait que compenser les allègements d'impôts qui avaient été octroyés puis retirés à la grande distribution sous le gouvernement Fillon. Concernant le montant exact de l'allègement de charges que le CICE va représenter au niveau des centres Leclerc, le dirigeant a expliqué qu'il ne pouvait l'estimer, dans la mesure où il gère dans son réseau environ 500 hypers et supermarchés, et que les réductions de charges auront donc un impact différent d'un magasin à l'autre.

"Jamais on ne nous a autant sollicités"

Les hypers et supermarchés Leclerc détiennent 20% des parts de marché de la grande distribution en France. "Le CICE, c'est bien (...) Mais de l'autre côté, jamais nous n'avons eu autant d'impôts sur les sociétés, jamais nous n'avons eu autant d'impôts, nous, les grandes surfaces, les hypermarchés, avec la taxe au mètre carré – ça a explosé, énorme, a renchéri le dirigeant. Jamais on ne nous a autant sollicités sur des secteurs particuliers pour surpayer ou donner des contributions."

"Je peux vous dire que les centres Leclerc contribuent à hauteur de 6 millions d'euros pour le soutien à la filière pêche, nous devons donner 47 millions d'euros pour l'augmentation du prix du lait, a-t-il poursuivi. Donc, même si à côté de cela on nous donnait un petit peu d'argent, cela ne couvrirait pas l'ensemble de ces charges."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.