Haute-Loire : pas rancuniers, les salariés d'une imprimerie en faillite embauchent leur ex-patron
Seize des 27 salariés licenciés ont décidé de réinvestir leurs primes de licenciement dans une Scop (Société coopérative de production) pour sauver l'entreprise. Ils ont choisi de redonner du travail à leur ancien patron.
Phil'Print était promise à la fermeture, mais la société va pouvoir rédémarrer grâce à l'investissement de 16 des 27 employés licenciés. Les salariés de cette imprimerie en faillite de Haute-Loire, qu'ils ont reprise sous forme d'une coopérative, ont embauché leur ancien patron, jugeant avoir besoin d'un "très bon technico-commercial". Il reprendra le travail à leurs côtés mardi 16 août.
"Pour certains, il a fait couler la boîte [en faisant un gros investissement, ndlr], mais nous, on regarde ce qu'il reste à faire, raconte Jean-Marc Marzona, élu cogérant de la PME pour les quatre prochaines années par les coopérateurs. Si on peut lui attribuer la fermeture de l'entreprise, puisqu'il en était le dirigeant, c'est en partie grâce à lui qu'elle a pu redémarrer car il nous a lui-même suggéré en fin d'année dernière d'envisager la création d'une Scop."
Le délégué syndical et délégué du personnel, qui exerçait la fonction de livreur au sein de la société en faillite, n'a en revanche pas eu cette chance. Les coopérateurs ont préféré privilégier l'embauche de "conducteurs de machines".
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