Le contrôle des chômeurs est très variable en Europe
Sur le plateau du 20 Heures, Valéry Lerouge compare les contrôles des demandeurs d'emploi en France et dans les pays voisins.
Pôle Emploi compte renforcer, dès le mois d'août prochain, le contrôle des chômeurs, pour vérifier qu'ils sont bien à la recherche d'un travail. La France est-elle, sur ce point, plus rigoureuse que ses voisins européens ? "Au Royaume-Uni, c'est tolérance zéro. Tout citoyen peut même dénoncer un ami ou un voisin qu'il suspecte de frauder. Ensuite, il y a des agents assermentés par l'État qui mènent leur enquête et tout fraudeur démasqué peut écoper d'une amende de 500 à 7 000 euros en plus de la suspension de ses droits", explique Valéry Lerouge sur le plateau du 20 Heures.
À chaque pays sa culture...
En Allemagne, le suivi des chômeurs est strict. Ils doivent être joignables tous les jours ouvrés, présenter un certificat médical en cas d'indisponibilité et demander un accord pour partir en vacances. En cas de rendez-vous raté avec un conseiller, les aides sont progressivement réduites.
Quant à la Suède, elle fait confiance à ses chômeurs. Elle ne leur demande que la rédaction d'un rapport d'activité en ligne, la première quinzaine de chaque mois, pour détailler leurs recherches. Si les chômeurs ne le font pas, ils reçoivent un avertissement. Au bout de cinq, leurs droits sont suspendus.
En Italie, dans les faits, il n'y a aucun contrôle. Les chômeurs n'ont même pas besoin de pointer. Mais la durée et le montant de leurs allocations sont nettement inférieurs aux nôtres.
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