Contrats aidés : les maires en colère
En France, les maires et les élus locaux lancent un cri d'alarme. La diminution du nombre d'emplois aidés rend la rentrée scolaire difficile.
La diminution des emplois aidés fait grincer des dents chez de nombreux élus. À Sospel (Alpes-Maritimes), madame le maire est très inquiète pour la rentrée. Faute de financement, elle doit en supprimer six sur sa commune. Elle n'aura pas les moyens de les remplacer. Quant à l'école, avec quatre contrats aidés en moins, elle se réorganise. Fini les activités périscolaires.
Un mécontentement venu d'outre-mer
La grogne contre la baisse du nombre d'emplois aidés a commencé sur l'île de La Réunion où la date de la rentrée scolaire a dû être repoussée dans plusieurs communes. La colère gagne peu à peu les élus de métropole. "Très grosse inquiétude pour la ville et les associations devant la confirmation de l'arrêt des emplois aidés", a écrit Martine Aubry, la maire de Lille (Nord), sur Twitter. Dans l'immédiat, le gouvernement prévoit une diminution de contrats aidés de l'ordre de 36%. De 4,2 milliards d'euros en 2016, cette dépense représente désormais pour l'État 2,7 milliards d'euros.
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