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Baisse du chômage : pourquoi la croissance reste-t-elle limitée ?

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Baisse du chômage : pourquoi la croissance reste-t-elle limitée ?
Baisse du chômage : pourquoi la croissance reste-t-elle limitée ? Baisse du chômage : pourquoi la croissance reste-t-elle limitée ? (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Le taux de chômage a reculé au 4e trimestre 2019, atteignant son plus bas niveau depuis 2008, à 8,1%, ce qui représente 183 000 demandeurs d'emploi en moins sur un an. Pourtant, la croissance française reste timide. Les explications du journaliste Jean-Paul Chapel sur le plateau de France 2.

Le chômage en France a atteint son plus bas niveau depuis 2008, mais la croissance reste ralentie. Que cachent ces chiffres ? S'agit-il d'emplois pérennes ? "La bonne nouvelle, c'est que la proportion de salariés à temps complet augmente : en un an, elle est passée de 53,9% à 54,3% chez les 15-64 ans. La part des temps partiels reste stable. La part des contrats à durée indéterminée (CDI) reste stable, à 49,3%, mais l'essentiel de la progression s'explique par la hausse des emplois indépendants : artisans, commerçants et micro-entrepreneurs, aux revenus souvent précaires. Ils représentent aujourd'hui 8,9% des personnes en âge de travailler", explique le journaliste Jean-Paul Chapel sur le plateau du 20 Heures.

Le "halo du chômage" s'agrandit

"Et puis, il y a des chômeurs qui ne sont pas comptabilisés dans le calcul de l'Insee, tout simplement parce qu'ils n'ont pas fait de démarches actives pour trouver un emploi, ou encore parce qu'ils ne sont pas disponibles immédiatement. C'est le 'halo du chômage'. Leur nombre a fortement augmenté en un an, +91 000, pour atteindre aujourd'hui 1,7 million de personnes. Un niveau record et autant de personnes en moins dans les statistiques", ajoute-t-il. Cela veut-il dire que la France fait jeu égal avec ses voisins européens ? "La réponse est non. Avec 8,1%, la France a un taux de chômage bien plus élevé qu'en Allemagne (3,1%), qu'au Royaume-Uni (3,8%) ou encore que la moyenne européenne (6,7%), mais moins élevé qu'en Espagne (14,2%)", conclut Jean-Paul Chapel.

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