Les maîtres d'hôtels, les guides touristiques ou encore les intermittents font partie des grands perdants de la réforme de l'assurance-chômage, qui doit entrer en vigueur vendredi 1er octobre après avoir été repoussée plusieurs fois. Léa Bedurftig, guide conférencière à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), enchaîne les périodes de forte activité touristique avec d'autres nettement moins remplies. "Il y a bien sûr la période creuse, mais la période creuse ne veut pas dire qu'on ne travaille pas, on travaille nos prochaines visites", explique-t-elle.Cumuler contrats courts et chômageAvec l'assurance-chômage ainsi que son salaire, elle gagne en moyenne 1 500 euros par mois. Mais avec la réforme, elle pourrait perdre au moins un tiers de son revenu. Comme elle, ils sont un peu plus d'un million en France à cumuler contrats courts et chômage. Ces derniers se sentent sacrifiés par cette réforme.