Réformer l'assurance chômage, mais surtout dépenser moins, c'est le premier objectif de la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Elle demande à réaliser de 3 à 3,9 millions d'euros d'économies en 3 ans. Une logique budgétaire dénoncée par les partenaires sociaux. "L'état d'esprit c'est des économies sur le dos des demandeurs d'emploi", dénonce Michel Beaugas, du syndicat Force ouvrière.Syndicats et patronat continuent à s'opposer sur ce sujetAu programme des discussions : les critères d'indemnisation des chômeurs, comme la durée et le montant des allocations. Le gouvernement veut aussi lutter contre les contrats précaires en les rendant plus chers pour les chefs d'entreprise. Syndicats et patronat continuent à s'opposer sur ce sujet. Il s'agit d'une "punition pour les chefs d'entreprise", selon Jean-Michel Pottier, vice-président de la CPME. Les règles permettant de cumuler un salaire et des allocations chômage devraient être modifiées également. Les partenaires sociaux doivent décider s’ils comptent de négocier dans les conditions prévues par le gouvernement.