"Maladie inconnue" dans une usine de pommes de terre : le nombre de salariés hospitalisés s'élève désormais à 70
De nombreux employés d'une entreprise belge se plaignent des mêmes symptomes : maux de tête, fièvre, courbatures. Les médecins n'ont pas trouvé de quoi ils souffraient.
Que se passe-t-il dans l'usine de transformation de pommes de terre Clarebout Potatoes ? Depuis plusieurs jours, de nombreux employés de cette entreprise belge se plaignent des mêmes symptomes : maux de tête, fièvre, courbatures. Résultat : soixante-dix salariés ont été hospitalisés dans le Nord, à Armentières, Tourcoing et Hazebrouck, selon un nouveau comptage de l’Agence régionale de santé (ARS). "On est toujours sur les mêmes symptômes, a expliqué l’ARS à La Voix du Nord. Ce n’est pas grave, la plupart sont sortis."
"Les salariés sont assez malades pendant une courte durée, deux à trois jours, puis ils guérissent. Pour l'instant, nous ne savons pas quelle maladie ils ont", précise Joris Moonsens, porte-parole de l'agence de soin et de santé du gouvernement flamand, qui supervise l'affaire. Une seule certitude : la cause de cette maladie est interne à l'entreprise. "Car seuls les salariés ont été touchés", souligne le porte-parole belge. "Il s'agit de salariés chargés de trier et laver les pommes de terre sur le site de Neuve-Eglise", une ville belge située près de la frontière avec la France.
Une enquête ouverte en Belgique
Alors, que s'est-il passé ? La direction de Clarebout Potatoes a d'abord évoqué une épidémie de grippe. Mais face à l'ampleur de l'infection, les autorités ont voulu en savoir davantage. Des analyses au sein de l’entreprise ont été effectuées, dont les résultats doivent être communiqués à l’agence flamande de santé, rapporte La Voix du Nord, et une enquête a été confiée aux autorités belges.
En attendant d'en savoir davantage, la plupart des patients ont été renvoyés chez eux avec une prescription d'antipyrétiques, des médicaments contre la fièvre, et d'antalgiques. "Des mesures d'isolement ont été prises pour les patients qui côtoient des personnes fragiles, ils ont pu rentrer chez eux mais avec un masque respiratoire", a précisé à La Voix du Nord le directeur de garde, Claude Decrock.
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