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Vidéo Les dangereuses conditions de travail des “nail artists”

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Les prothésistes ongulaires s’occupent des ongles de leurs clients. Couleurs, strass et dessins, elles réalisent tous les désirs. Découvrez les risques liés à cette pratique, pour les "nail artists" comme pour les clients.
Les dangereuses conditions de travail des “nails artists” Les prothésistes ongulaires s’occupent des ongles de leurs clients. Couleurs, strass et dessins, elles réalisent tous les désirs. Découvrez les risques liés à cette pratique, pour les "nail artists" comme pour les clients. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Les prothésistes ongulaires s’occupent des ongles de leurs clients. Couleurs, strass et dessins, elles réalisent tous les désirs. Découvrez les risques liés à cette pratique, pour les "nail artists" comme pour les clients.

La tendance du moment est plus dangereuse que ce que vous le pensez. Les prothésistes ongulaires ou “nail artists”, ce sont ces petites mains derrière les manucures qui font sensation sur les réseaux sociaux. Une mode qui s’est exportée dans la vie de tous les jours. “Il y a une sorte de normalisation du fait d’avoir des ongles colorés, parce qu’il y a de plus en plus de gens qui se font des ongles avec du nail art, que ce soient des femmes, des hommes, des personnalités publiques, je pense, qui ont un petit peu popularisé ça”, explique Lili Creuk, prothésiste ongulaire. 

“Il n’y a pas de technique parfaite, sans risque, dans cette activité” 

Ces conditions de travail peuvent être difficiles sur le plan ergonomique, avec des positions assises permanentes, voûtées, tête baissée vers le client ou vers la cliente”, décrit le docteur Fabrice Locher, spécialiste de la santé au travail. Une position dont Lili Creuk a rapidement fait les frais : “J’ai commencé à bosser dans mon studio, au début, sur une chaise en Formica, ça m’a tué le dos, clairement.

Les artistes travaillent aussi avec des produits chimiques et mauvais pour eux. Notamment la résine, qui est “à l’origine d'irritations cutanées et pulmonaires”, tout en étant “reprotoxique” autrement dit pouvant “altérer la capacité de reproduction”, selon le docteur Fabrice Locher. Le gel est tout aussi dangereux puisqu’il sèche grâce aux UV, qui sont cancérigènes. “Il n’y a pas de technique parfaite, si vous voulez, sans risque, dans cette activité”, conclut-il.

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