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Retraites : "Nous n'avons pas besoin de réforme financière", juge Laurent Berger (CFDT)

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Retraites : "Nous n'avons pas besoin de réforme financière", juge Laurent Berger
Retraites : "Nous n'avons pas besoin de réforme financière", juge Laurent Berger Retraites : "Nous n'avons pas besoin de réforme financière", juge Laurent Berger (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est l'invité des "4 Vérités" sur France 2, mercredi 12 juin.

Édouard Philippe doit prononcer son deuxième discours de politique générale face à l'Assemblée nationale mercredi 12 juin, pour lancer "l'acte 2" du quinquennat. Que peut-on en attendre ? "J'espère qu'il y a eu une écoute sur deux points. Le premier c'est qu'il faut un changement de méthode et il faut co-construire les politiques, les progrès sociaux, et pas les imposer de façon verticale et unilatérale. [Il faut construire] avec les organisations syndicales, les associations, les ONG, les organisations patronales, ce qui représente l'épaisseur de la société d'une certaine manière", explique Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, sur le plateau des "4 Vérités", mercredi matin.

"De l'autre côté, il faut des politiques sociales assumées, il faut s'inscrire dans cette transition juste que nous réclamons à travers le pacte du pouvoir de vivre, que nous avons signé et porté avec 19 autres associations et nous sommes aujourd'hui 40", indique Laurent Berger.

La CFDT s'inquiète d'un âge pivot à 64 ans

Un rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR) a été remis et explique que si rien n'est fait, il y aurait 9 milliards de déficits en 2022, ce qui plaide plutôt pour une réforme d'ampleur. "Sur la réforme des retraites, nous n'avons pas besoin de réforme financière. Le rapport du COR dit une chose importante, que le poids des retraites dans la richesse nationale n'augmentera pas", explique le patron de la CFDT. Concernant la mise en place d'un âge pivot à 64 ans, Laurent Berger se dit inquiet : "Ce n'est pas du tout l'esprit qui était celui au départ et ce n'est pas du tout ce qui nous avait été dit le 10 octobre par Jean-Paul Delevoye".

Concernant la réforme de l'assurance chômage, Laurent Berger estime que "l'assurance chômage ne peut pas être du moins pour les travailleurs les plus précaires".

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