Mesures d'Emmanuel Macron : "Ce sont les Français qui vont payer" la hausse du Smic, estime Fabien Roussel
Sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mardi 11 décembre, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) et député du Nord, revient sur les mesures annoncées par le président de la République la veille.
Le président de la République s'est adressé à la nation lundi 10 décembre. Il est revenu sur la crise des "gilets jaunes", a annoncé plusieurs mesures sociales et a tenu à reconnaître que certains de ces mots avaient pu blesser. "Il y a une forme de mépris dans tout ce qui a été dit et fait depuis le début de ce quinquennat. Lundi soir je n'ai pas vu du mépris, j'ai vu une énorme escroquerie dans les annonces qui ont été faites", explique Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) et député du Nord, sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mardi 11 décembre.
"Lutter, cela sert à quelque chose"
"Il y a des avancées, je pense notamment aux retraités avec l'annulation de la hausse de la CSG, c'était une mesure fortement attendue, comme quoi se mobiliser, lutter, cela sert à quelque chose", précise Fabien Roussel, qui fustige "l'escroquerie" de la hausse du smic. D'une part, le secrétaire national du PCF attendait une hausse de 200 euros, mais surtout il estime que "ce sont les Français qui vont le payer". "C'est via la prime d'activité que cette hausse du smic va être réalisée, cela va laisser sur le banc tous les salariés qui sont au-dessus du smic et qui ont quand même des bas salaires, et c'est donc l'État, nous les contribuables, qui vont payer cette hausse", tonne Fabien Roussel qui aurait préféré que les grandes multinationales soient mises à contribution.
Certains "gilets jaunes" souhaitent continuer la mobilisation. Dès hier soir, Jean-Luc Mélenchon a appelé à un Acte 5 de la "révolution citoyenne". Est-ce que le secrétaire national du PCF souhaite le suivre ? "Je laisse d'abord les "gilets jaunes" discuter entre eux de la suite de leur mouvement. Je les recevrai dans ma circonscription vendredi prochain pour les écouter et je continuerai de les accompagner", précise Fabien Roussel.
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