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Conférence de financement des retraites : la CGT présente "pour discuter du système actuel", annonce Laurent Brun

Le secrétaire général de la CGT-Cheminots a assuré sur franceinfo que son syndicat sera bien présent à partir de jeudi à la conférence de financement des retraites mais "pour discuter du système actuel, et non du système par points".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Laurent Brun, secrétaire général de la CGT cheminots, était l'invité de franceinfo jeudi 12 décembre 2019. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Une équation à 12 milliards d'euros. Les partenaires sociaux s'attaquent jeudi 30 janvier au volet financier de la future réforme des retraites. La conférence pour ramener le système à l'équilibre financier d'ici 2027 s'ouvre, avec autour de la table organisations patronales et syndicats y compris Force Ouvrière et la CGT. Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, a assuré sur franceinfo que son syndicat sera présent "pour discuter du système actuel, et non du système par points".

Laurent Brun précise que la CGT redira son opposition à la réforme proposée par le gouvernement. "Clairement, nous ne voulons pas de cette réforme. Nous allons voir si c'est vraiment une conférence de financement sur les retraites, ou si c'est une conférence d'accompagnement du projet actuel", a-t-il prévenu.

"On est en position de force"

"On ne veut pas rentrer dans cette logique-là. Par contre, dans le système actuel, on a une proposition qu'on met en avant parmi d'autres qui ont été évoquées : c'est l'égalité salariale entre hommes et femmes. Des mesures contraignantes, c'est 6 milliards de cotisations salariales qui rentrent. Donc, il n'y a pas de problème financier sur le régime général et les régimes particuliers. Il y aura un déficit temporaire, limité. On a un déficit conjoncturel à régler. Une fois qu'on l'a réglé, il n'y a pas de raison de faire cette réforme", a-t-il ajouté.

"Le mouvement se poursuit, on est dans la 9e semaine de conflit social dans notre pays, ce n'est pas rien. Au contraire, on est en position de force. On a à la fois une mobilisation des salariés par la grève, dans les manifestations, et toute une série de choses qui tombent sur la tête du gouvernement", ajoute-t-il, en référence à la mise en garde du Conseil d'État.

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