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Vidéo Réforme du Code du travail : "Vous êtes pour qu'on licencie des femmes enceintes ?", lance Alexis Corbière

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Corbière contre la barémisation des licenciements abusifs
Corbière contre la barémisation des licenciements abusifs Corbière contre la barémisation des licenciements abusifs
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

"Les patrons, ils ont besoin qu'il y ait de la relance de l'activité économique, que les carnets de commande soient pleins. Ils n'ont pas besoin de savoir s'ils peuvent licencier facilement quelqu'un", a estimé le député de Seine-Saint-Denis mercredi sur Europe 1.

Définir un barème pour les licenciements abusifs : une mesure-phare de la réforme du Code du travail qui ne plaît pas à La France insoumise. "Les patrons, ils ont besoin qu'il y ait de la relance de l'activité économique, que les carnets de commande soient pleins. Ils n'ont pas besoin de savoir s'ils peuvent licencier facilement quelqu'un", a estimé Alexis Corbière, député de La France insoumise de Seine-Saint-Denis, sur Europe 1, mercredi 19 juillet. 

"Dans ce pays [en France], on peut licencier. C'est pas l'Union soviétique des années 1950, on licencie beaucoup, a-t-il jugé. Là, je parle de licenciements abusifs. Vous êtes pour, vous, qu'on licencie des femmes enceintes ?, a-t-il lancé. On peut imaginer qu'il y a des moments où une entreprise qui a des difficultés se sépare de ses employés. Mais là, je parle de licenciement abusif, il doit être sanctionné. Il ne doit pas être barémisé (...) ou alors c'est la jungle. Moi, je ne veux pas de cette société-là", a-t-il ajouté.

Un mois de salaire par année d'ancienneté ?

Le gouvernement envisage de plafonner les indemnités prud'homales en cas de licenciement abusif à un mois de salaire par année d'ancienneté, dans la limite de 20 mois, ont confié plusieurs partenaires sociaux.

"Apparemment, on serait sur un plafond d'un mois par année d'ancienneté jusqu'à un certain niveau où, après, ça stagnerait", a indiqué à l'AFP Philippe Louis, le président de la CFTC, après sa dernière réunion de concertation au ministère du Travail. Le cabinet de la ministre Muriel Pénicaud ne lui a toutefois pas précisé à partir de combien d'années d'ancienneté le plafond cesserait d'augmenter. Il lui a, en revanche, "confirmé qu'il y aurait aussi un plancher".

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