: Vidéo Loi Travail : la manifestation parisienne émaillée de heurts entre policiers et manifestants
Des affrontements ont éclaté près des Invalides, jeudi, au moment où s'ouvrait à l'Assemblée le débat sur la motion de censure.
Parties jeudi 12 mai en début d'après-midi de la place Denfert-Rochereau, à Paris, plusieurs milliers de personnes ont défilé dans une ambiance tendue contre le projet de loi Travail, au moment où s'ouvrait à l'Assemblée le débat sur la motion de censure. Des affrontements ont éclaté près des Invalides, quelques personnes cagoulées lançant des projectiles sur les manifestants, ont constaté des journalistes de l'AFP. Deux personnes ont été interpellées, selon la préfecture de police.
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Alors que le cortège arrivait au terme de son parcours, des jeunes casseurs s'en sont pris brièvement aux manifestants et aux journalistes présents. Quelques minutes auparavant, les CRS avaient quitté la tête du cortège. Plusieurs casseurs ont réussi à pénétrer dans l'enceinte du musée des Invalides, mais ont été rapidement interceptés par des militaires. Des CRS sont arrivés en renfort.
Plusieurs personnes, dont deux blessées à la tête, se faisaient soigner sur place, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Entre 11 500 et 12 500 manifestants à Paris
Les services d'ordre (SO) des syndicats ont été pris à partie par certains manifestants aux cris de "SO salaud, le peuple aura ta peau" ou "flics, SO, même combat". Dix membres des services d'ordre de la CGT et trois de Force ouvrière ont été blessés, selon des sources syndicales.
Entre 11 500 et 12 500 personnes ont défilé à Paris, selon la préfecture de police. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, et Jean-Claude Mailly, son homologue de FO, étaient en première ligne à Paris. "La démocratie est à nouveau bafouée à l'Assemblée nationale. (...) Le gouvernement devra regarder les sondages puisque plus de 70% des citoyens de ce pays sont contre ce projet de loi", a lancé Philippe Martinez en début de cortège. "C'est quoi le 49.3 ? C'est un aveu de faiblesse, c'est quand vous ne pouvez pas faire autrement", a dénoncé Jean-Claude Mailly.
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