Ce dirigeant d'entreprise livre son témoignage sur les indemnités prud'homales.
Thierry Borrat est à la tête de Deco Ader, une entreprise de revêtement. S’il affirme avoir de bonnes relations avec les employés, certains de ses salariés l'ont attaqué aux Prud'hommes. Sa dernière affaire a duré un an et demi. Le responsable d'un site de production estimait avoir été licencié de manière abusive. Un litige qui aurait pu lui couter très cher. Le salarié réclamait 522 159 euros. Soit l'équivalent de deux ans de bénéfices, une épée de Damoclès le temps de la procédure pour Thierry Borrat. "Vous vous bridez, vous n'investissez plus, vous attendez la réponse", explique le PDG. Bilan, une indemnité de 40 000 euros.
Une décision réfléchie
Anne Dufour, conseillère Prud'homale CFDT rappelle que la décision des prud'hommes est collégiale. "Les conseillers ne sont pas là pour faire couler l'entreprise", explique la conseillère. La loi El Khomri prévoit pour l'instant de plafonner les indemnités aux Prud'hommes à 15 mois de salaire.
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