Loi Travail : Valls et El Khomri vont recevoir syndicats et patronat
Pour le Premier ministre, "il ne s'agit pas de la réouverture d'un cycle de négociations", mais de "faire un point" avec chacun sur les accords et désaccords qui subsistent.
Les partenaires sociaux ont rendez-vous avec le gouvernement. Manuel Valls et Myriam El Khomri recevront, mercredi et jeudi, les organisations syndicales et patronales dans le cadre de réunions bilatérales sur la loi Travail, annonce Matignon, lundi 27 juin. La CGT, la CFDT, FO et la CFTC seront reçues à Matignon mercredi après-midi, le Medef, l'UPA et la CFE-CGC jeudi après-midi.
Pour le Premier ministre, "il ne s'agit pas de la réouverture d'un cycle de négociations", mais de "faire un point" avec chacun sur les accords et désaccords qui subsistent, explique un conseiller. Il s'agit aussi de "rassurer" sur le fait qu'il n'y a "pas de disparition programmée des branches professionnelles", de "redire la place des branches", même s'il n'est pas question de remettre en cause l'équilibre trouvé entre accords de branche et accords d'entreprise. "Même quand on n'est pas d'accord, c'est utile de se parler", souligne-t-on à Matignon.
Vote au Sénat et nouvelle manifestation prévus mardi
Ces discussions interviendront après le vote, en première lecture, du Sénat sur la loi, mardi, et la réunion dans la foulée d'une commission mixte paritaire (CMP) qui tentera de proposer un texte commun Sénat-Assemblée sur le texte de loi. Celui-ci reviendra à l'Assemblée à compter du 5 juillet, jusqu'au 8. La journée de mardi coïncide également avec la onzième journée de mobilisation de sept syndicats et organisations de jeunesse opposés à la loi Travail (CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, UNL et Fidl).
Mardi sera également l'occasion pour les syndicats de remettre les résultats de la votation citoyenne, lancée à la fin juin. Plusieurs centaines de milliers de personnes ont répondu à deux questions : "Retrait du projet de loi travail : Pour/Contre" et "Faut-il aujourd'hui des droits nouveaux pour les salarié-e-s, les jeunes, les privé-e-s d'emploi et retraité-e-s : Oui/Non".
L'exécutif reste ferme, Français Hollande et Manuel Valls ayant promis que le texte irait "jusqu'au bout".
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