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"Revenu d'engagement" pour les jeunes : un comité pour "finaliser" le dispositif d'ici septembre

Annoncé lors de l'allocution du chef de l'Etat le 12 juillet, ce revenu vise les jeunes sans emploi ou sans formation.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La ministre du Travail, Elisabeth Borne, arrive au Conseil des ministres à l'Elysée, à Paris, le 19 juillet 2021. (DANIEL PIER / NURPHOTO / AFP)

La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a lancé jeudi 22 juillet un comité composé d'une quinzaine d'acteurs, notamment associatifs, pour "finaliser" le "revenu d'engagement" pour les jeunes, avant les annonces du chef de l'Etat attendues en septembre, précise le ministère.

Emmanuel Macron avait annoncé le 12 juillet la création de ce dispositif pour les jeunes sans emploi ou sans formation, particulièrement touchés par la crise sanitaire, pour "amplifier" la dynamique du plan "1 jeune, 1 solution" lancé il y a un an. Il avait indiqué qu'il présenterait "à la rentrée" ce dispositif suivant une "logique de devoirs et de droits", sans donner davantage de détails.

Une nouvelle "garantie jeunes"

Présidé par Elisabeth Borne, le comité est composé d'une quinzaine d'acteurs de la jeunesse, d'associations de lutte contre la pauvreté, de parlementaires, d'élus locaux et de représentants du service public de l'emploi. Y figurent notamment le syndicat étudiant Fage, les Apprentis d'Auteuil, Pôle emploi ou encore Régions de France. L'idée est de les "associer à la dernière ligne droite", avant les annonces du chef de l'Etat, détaille le ministère du Travail. Avec un tel dispositif, l'exécutif entend généraliser la rémunération des parcours vers l'emploi des jeunes âgés de 16 à 25 ans les plus en difficulté, une solution préférée par l'exécutif à l'extension du RSA aux moins de 25 ans.

Comme la "garantie jeunes", dispositif d'insertion créé sous le quinquennat Hollande, le "revenu d'engagement" a vocation à s'adresser aux jeunes qui ne sont "ni en emploi, ni en études ni en formation", soit plus d'un million de personnes. Il doit reposer sur "trois piliers", selon le ministère : un accompagnement individualisé, un revenu pour les jeunes en ayant besoin et un engagement du jeune, qui conditionnera le versement du revenu.

La "garantie jeunes" assure actuellement aux jeunes de 16 à 25 ans une allocation mensuelle d'un montant maximal de 497 euros. En contrepartie, les bénéficiaires s'engagent à suivre un parcours d'insertion intensif et collectif en mission locale. Fin novembre 2020, dans le plan "1 jeune, 1 solution", le gouvernement avait déjà annoncé le doublement de son nombre de bénéficiaires en 2021, à 200 000, en assouplissant les critères d'éligibilité.

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