La Vie est belt. C'est le nom de l'entreprise de Hubert. Deux ans avant sa création, à peine sorti de ses études, Hubert ne savait pas vraiment ce qu'il souhaitait faire. "Je me suis posé cette question : quel monde je veux pour demain et comment, moi, j'y contribue à mon échelle ?", raconte-t-il. En effet, le mantra d'Hubert : faire un métier en adéquation avec ses valeurs. "J'aime créer des produits mais j'ai envie aussi d'avoir un impact positif sur la planète", estime-t-il.Selon lui, des pneus de vélo brûlés par millions doivent servir à produire des objets utilisés par millions, comme des ceintures.Agir à son échelleL'entreprise partenaire d'Hubert qui produit ses ceintures a aussi une visée d'insertion sociale : au moins 80 % des personnes qui s'y activent sont en situation de handicap. "C'est leurs salariés qui confectionnent nos ceintures (…) au début, j'étais tout seul dans mon délire." Les ceintures sont confectionnées à la main.C'est après avoir compris certaines réalités inhérentes aux conditions des employés dans les usines chinoises et un voyage en Colombie où il y a fait de l'animation dans un bidonville, qu'Hubert a eu le déclic."On est aussi la dernière génération qui peut agir pour essayer de faire changer les choses avant que ce ne soit vraiment, vraiment trop tard", explique-t-il.