Economie collaborative : Bercy éclaircie les règles
Emmanuel Macron avait poussé au développement de l’économie collaborative. Co-voiturage, l’échange d’appartements ou de services, pas simple de taxer ces nouvelles activités. Bercy vient de clarifier les règles fiscales et ça concerne beaucoup de monde.
Jean attend ses passagers. Il a prévu de partir à Lyon et s’est inscrit sur un site de co-voiturage qui l’a mis en relation avec cette jeune femme. Pour le trajet il demande une vingtaine d’euros. Pas de quoi gagner de l’argent. Jean n’aura donc pas à déclarer au fisc les quelques dizaines d’euros qu’il vient d’empocher pour ce trajet. Et pour que cela soit toujours le cas, sa plateforme de co-voiturage lui indique les montants à ne pas dépasser.
Dès qu’on gagne de l’argent, il faut le déclarer
Mais toutes les activités liées à l’économie collaborative ne reposent pas forcément sur du partage de frais. Le co-voiturage serait plutôt même une exception. Que vous monnayiez vos services de baby-sitter, de bricoleurs ou que vous louiez votre logement pour quelques nuits, dans tous les cas vous gagnerez de l’argent. Il faudra alors le déclarer aux impôts car pour l’administration, il ne s’agit plus de partage de frais mais d’un bénéfice. La règle est très claire à ce sujet : tout bénéfice, même petit, est imposable dès le premier euro.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.