Draps aphrodisiaques présentés à Londres
Le dernier salon britannique des inventions dévoile ses découvertes révolutionnaires et ses créations farfeluesLe dernier salon britannique des inventions dévoile ses découvertes révolutionnaires et ses créations farfelues
Les inventeurs fous réunis à l'Alexandra Palace de Londres, pour cette neuvième édition qui s'est achevée ce week-end, ont rivalisé de trouvailles : des torchons magnétiques, des draps aphrodisiaques ou une salle de fitness portable.
Ce salon est organisé par Kane Kramer, concepteur en 1979 du premier baladeur numérique.
Faute d'argent pour renouveler le brevet en 1988, son invention est tombée dans le domaine public avant d'être reprise par Apple, qui a créé le célèbre iPod. "Je ne savais pas que j'étais un inventeur", a-t-il confié. "Vous êtes pris d'une envie et ensuite vous innovez autour de cette envie", a poursuivi l'inventeur anglais de 53 ans.
Les exposants viennent du monde entier, du Royaume-Uni, de Moldavie, de Croatie, de Hong Kong ou encore d'Iran, de Libye, de Malaisie, de Russie, d'Arabie saoudite, Taiwan, etc.
Certains sont venus avec leur croissant liquide, leur porte intelligente qui signale que vous avez oublié d'emporter certains objets ou un chargeur bio-dégradable.
Le plus prestigieux trophée a été attribué au substitut osseux présenté par le Malais Chew Kean Khoon. Ce ciment de phosphate de calcium, injecté dans un os après une fracture notamment, se solidifie et offre ainsi une résistance très importante.
L'entrepreneur bulgare Fredy Vasilev a présenté de son côté son Bathomatic, qui permet de remplir son bain à distance, notamment via un iPhone, en déterminant le niveau d'eau, la température et même le parfum du bain moussant. "Il existait déjà des systèmes pour contrôler l'éclairage, le chauffage, la musique mais rien pour la salle de bains", a-t-il précisé.
L'Iranien Ehsan Yazdani a, lui, mis au point une salle de fitness portable, un kit ultra-léger pour 15 exercices différents. "Vous pouvez l'utiliser dans un hôtel, au bureau (...), pendant des vols long-courriers. Il suffit d'avoir une chaise", a-t-il relevé, l'idée lui étant venue lorsqu'il travaillait comme "employé de bureau passant 10 à 12 heures par jour devant un ordinateur".
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