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Démarchage téléphonique : la répression s'intensifie

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Démarchage téléphonique : la répression s'intensifie
Démarchage téléphonique : la répression s'intensifie Démarchage téléphonique : la répression s'intensifie (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

En France, les plaintes pour démarchage téléphonique se multiplient ces dernières années, si bien que les autorités commencent à sévir. 

En 2018, la répression des fraudes a reçu 1 832 plaintes, soit quatre fois plus qu'en 2016. Ces dernières années, les fournisseurs d'énergie ont particulièrement intensifié les appels. En 2018, 56% des Français ont été démarchés pour une offre de gaz ou d'électricité, contre 36% en 2017. Pourtant, les autorités luttent contre le démarchage et renforcent l'arsenal législatif. La répression des fraudes a récemment lancé une opération coup-de-poing. "En juin 2019, 13 entreprises de démarchage ont été perquisitionnées", explique la journaliste Justine Weyl sur le plateau du journal de 13 Heures. Une amende de 900 000 euros a été infligée à Engie pour non-respect du délai de rétractation obligatoire de 14 jours auquel le client a toujours droit.

Les associations de consommateurs demandent plus de sanctions

Les associations de consommateurs réclament des sanctions financières plus importantes pour les entreprises appelant des particuliers inscrits sur une liste rouge interdisant le démarchage. Elles demandent jusqu'à 375 000 euros d'amende alors que le plafond s'élève actuellement à 75 000 euros. Elles veulent aussi un système permettant au consommateur d'autoriser ou non le démarchage, comme c'est le cas par mail ou SMS. "Des mesures qui pourraient entrer en vigueur dans les années à venir puisque des propositions de loi sont actuellement à l'étude pour mieux encadrer le démarchage téléphonique", complète la journaliste. 

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