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Délocalisation : un combat gagné dans le Jura

Les 74 salariés de TWC aux Fins dans le Haut-Doubs passeront Noël chez eux. L’entreprise revient sur son projet de délocalisation, contesté par les employés au point de préférer un licenciement.
Article rédigé par David Malle
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Opposés à une délocalisation, les employés de TWC dans le Jura obtiennent gain de cause © MaxPPP)

En avril, la direction de TWC aux Fins, en Franche-Comté, avait posé un ultimatum à ses 74 salariés. L’activité de montres et de bijoux de luxe devait être déménagée vers un autre site, celui de Morez dans le Jura pour une question de rentabilité. Sinon, le couperet du chômage allait tomber. L’ensemble des employés a voté et préféré le licenciement économique. Finalement, la résistance a payé puisque l’entreprise revient sur sa décision.

Une victoire éprouvante

Les salariés ont appris le retournement de situation mardi. Les licenciements redoutés en avril sont oubliés. Le directeur général démissionne et la nouvelle direction annule son projet de déménagement à Morez dans le Jura. 

Les salariés de TWC aux Fins dans le Jura gagent leur combat contre la délocalisation : le reportage de David Malle de France Bleu Besançon
Christophe Pépiot, élu au CHSCT chez TWC n’en revient pas de cette victoire espérée mais inattendue. 

"On s’est battu et on a fait la démonstration.  Nous sommes fiers de nous."

Les délégués du personnel  et du Comité d’entreprise se sont démenés pour prouver que le site des Fins  pouvait être rentable. Pour autant, de nombreux salariés restent sonnés par ce coup de théâtre. Une ambiguïté que le maire des Fins, Bruno Todeschini, explique par la brutalité de la  situation.

"On peut les comprendre. Ils sont partis dans l’idée d’être licenciés. Aujourd’hui, on leur apprend le contraire. Ils sont désorientés."

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