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"Nous sommes là pour vous accueillir" : au forum économique de Davos, le président brésilien Jair Bolsonaro tente d'amadouer les chefs d'entreprise

Le nouveau président brésilien s'est voulu rassurant lors de son premier discours devant l'élite économique mondiale.

Article rédigé par Isabelle Chaillou - Édité par Noémie Bonnin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le président brésilien Jair Bolsonaro pendant son discours au forum économique de Davos, en Suisse, le 22 janvier 2019. (FABRICE COFFRINI / AFP)

C'est le rendez-vous annuel de l'élite économique mondiale. Le forum de Davos, en Suisse, s'est ouvert mardi 22 janvier et va durer jusqu'à vendredi. Environ 3 000 participants vont se côtoyer : des intellectuels, des chefs d'État et surtout des chefs d'entreprises. Un homme était particulièrement attendu : c'est Jair Bolsonaro, le nouveau président brésilien.

Défendre la famille, la vie et la propriété privée

Il a prononcé un premier discours de quinze minutes, avec le but d'amadouer les grands patrons. Service minimum pour Jair Bolsonaro, qui a pourtant choisi Davos comme premier déplacement sur la scène internationale. Son objectif est d'apporter la preuve que le populisme peut faire bon ménage avec le libre-échange. "Nous allons insister sur nos valeurs, nous allons ouvrir notre économie, nous allons défendre la famille, les véritables droits humains, la vie, la propriété privée. Nous sommes ici parce que nous voulons renforcer nos liens d'amitié, certes, mais nous voulons également renforcer nos liens économiques et commerciaux."

Nous sommes là pour vous accueillir, les bras grands ouverts.

Jair Bolsonaro

Alors qu'il compte drastiquement réduire le pouvoir des agences environnementales brésiliennes, devant les investisseurs de Davos où il est de bon ton de se soucier d'écologie, Jair Bolsonaro va jusqu'à assurer que le développement économique doit avancer main dans la main avec la préservation de l'environnement. Autrement dit, comme tous les chefs d'État au forum économique mondial, Jair Bolsonaro a endossé le costume de VRP de son pays. Il conclut son intervention par cette formule : "À partir de maintenant, la question idéologique doit rester de côté."

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