Plusieurs milliers de personnes manifestent contre le gouvernement italien
Militants d'extrême droite, opposants au TGV Lyon-Turin, travailleurs du bâtiment : des milliers de personnes ont défilé samedi à Rome dans trois cortèges différents contre la politique du premier ministre Mario Monti.
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![Manifestation d'opposants au Train à grande vitesse entre la France et l'Italie, le 3 mars 2012 à Rome. (GABRIEL BOUYS / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/zf29cvp4dXoRc_uyr3w8a9vaAdI/0x220:4256x2612/432x243/2012/03/03/000_Par6909183.jpg)
"Les impôts augmentent, le prix de l'essence augmente, le gouvernement Monti est un gouvernement voleur". C'est derrière ces slogans que quelques milliers de manifestants d'extrême droite ont manifesté samedi 3 mars à Rome en Italie. D'autres clamaient : "boucherie sociale, c'est le gouvernement du grand capital". Selon les organisateurs, environ 20000 personnes ont pris part à cette manifestation hostile au gouvernement de Mario Monti.
De leur côté, les opposants à la construction du TGV Lyon-Turin, mobilisés depuis plusieurs mois, se sont rassemblés dans un autre quartier de la capitale italienne, bloquant temporairement une artère périphérique.
"Sauver les travailleurs italiens"
"On est arrivé à un point de conflit entre les institutions politiques et les forces sociales", a déclaré un militant No-TAV ( pour "Non au train à grande vitesse") qui participait à ce rassemblement de quelques centaines de personnes.
Enfin, des milliers de travailleurs du bâtiment, coiffés de casques rouges, ont réclamé une aide à ce secteur, frappé de plein fouet par la crise et la récession provoquée par les mesures d'austérité du gouvernement.
Selon les dernières statistiques, le taux de chômage en Italie a atteint le chiffre record de 9,2% en décembre, et grimpe à 31,1% chez les jeunes de 15 à 24 ans.
"Nous voulons dire au gouvernement que s'il continue à regarder les marchés et pas le pays, il n'y aura bientôt plus de pays", a lancé Susanna Camusso, dirigeante du plus important syndicat en Italie, ajoutant : "On ne peut pas sauver l'Italie sans sauver les travailleurs italiens".
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