Vidéo Colère des agriculteurs : reçus par Emmanuel Macron, les Jeunes Agriculteurs et la FNSEA notent "des avancées", "mais ce n'est pas suffisant"

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JA
Article rédigé par franceinfo
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Le secrétaire général des Jeunes Agriculteurs, Pierrick Horel, a réagi à la sortie de cet échange à l'Elysée, mardi sur franceinfo.

Ils maintiennent la pression à quatre jours de l'ouverture du Salon de l'agriculture et à la veille d'une conférence de presse de Gabriel Attal. Quelques jours après la Coordination rurale (CR) et la confédération paysanne, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ont à leur tour été reçus à l'Elysée par Emmanuel Macron, mardi 20 février dans l'après-midi. "On a des avancées, des gages, des signaux qui vont dans le bon sens, mais ce n'est pas suffisant encore à l'heure actuelle", a réagi à l'issue de cette rencontre Pierrick Horel, président des Jeunes Agriculteurs, sur franceinfo. Il a toutefois évoqué "un échange plutôt constructif" avec le chef de l'Etat.

"Les questions de simplification sont de nouveau sur la table", tout comme "les questions d'attractivité, de revenus pour les agriculteurs", a listé le syndicaliste. Sur ces sujets qui ont alimenté la grogne de la profession en janvier, "il nous faut des actes forts", a-t-il ajouté, relevant que la prise de parole du président de la République au Salon de l'agriculture "conditionnera le bon déroulé et la bonne tenue" de cet événement. 

Place au "temps de la décision politique" 

A la veille d'une intervention du Premier ministre, Gabriel Attal, mercredi matin, les syndicats ont déclaré attendre, non pas "d'annonces nouvelles transcendantes", mais "des clarifications et des points d'étape, comme cela avait été demandé au moment de la suspension des blocages".

Il faut désormais que s'ouvre "le temps de la décision politique", a déclaré mardi le patron du syndicat majoritaire FNSEA, Arnaud Rousseau, cité par l'AFP. "On considère que notre travail est fait et qu'on a mis dans les mains des pouvoirs publics les éléments très clairs, très cadrés de ce qu'on attend", a-t-il souligné. La situation est désormais "dans les mains du président de la République. C'est maintenant à lui d'exercer son autorité", a-t-il ajouté, en précisant que le chef de l'Etat ne leur avait pas fait d'annonce mardi.

Des réunions entre préfets et syndicats agricoles lancées fin janvier ont déjà abouti à la modification de 63 arrêtés, qui concernent souvent des problématiques locales et pointues, selon le ministère de l'Agriculture.

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