Vidéo Colère des agriculteurs : Gabriel Attal fustige les "larmes de crocodile" des oppositions

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Gabriel Attal a fustigé mardi les "larmes de crocodile" des oppositions à l'égard des agriculteurs lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Gabriel Attal : "Vos larmes pour les agriculteurs ressemblent à des larmes de crocodiles" Gabriel Attal a fustigé mardi les "larmes de crocodile" des oppositions à l'égard des agriculteurs lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a visé La France insoumise et les écologistes, puis les députés du Rassemblement national.

"Parfois, vos larmes pour nos agriculteurs ressemblent à des larmes de crocodile, vraiment." Gabriel Attal a fustigé, mardi 23 janvier, l'attitude des oppositions à l'égard des agriculteurs qui multiplient les actions en France comme ailleurs en Europe, protestant notamment contre des charges financières et des normes environnementales jugées trop lourdes.

"A chaque fois que nos agriculteurs, que nos éleveurs familiaux, ont un projet d'extension de leur élevage" ou "qu'un projet est lancé (...) sur une retenue d'eau pour lutter contre la sécheresse, sur des investissements pour nos exploitations, ce sont vos amis qui s'y opposent", a-t-il d'abord énuméré, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, en visant surtout LFI et écologistes.

"On aimerait entendre votre défense du modèle agricole"

"A chaque problème, vous répondez par une norme. A chaque difficulté, vous répondez en général en pointant du doigt nos agriculteurs", a dénoncé Gabriel Attal. "Certains discours portés sur nos agriculteurs les présentent comme des bandits, comme des pollueurs de nos terres, comme des tortionnaires de leurs animaux. On aimerait aussi entendre vos indignations et votre défense du modèle agricole", a-t-il poursuivi.

Au député RN Nicolas Meizonnet qui dénonçait une "politique commune à Bruxelles totalement déconnectée des spécificités du modèle français" de pêche, Gabriel Attal a répondu que c'était le Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l'UE en janvier 2020, "qui a le plus mis en danger nos pêcheurs ces dernières années" et "que les premiers soutiens du Brexit, c'était vous, c'était le Rassemblement national".

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