Colère des agriculteurs : "Il y a de l'impatience", reconnaît Marc Fesneau qui "ne dit pas que le Salon de l'Agriculture va se passer dans des conditions de sérénité"

"Il y a de l'impatience, donc je ne dis pas que le salon de l'Agriculture va forcément se passer dans des conditions de sérénité", affirme Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, invité  dimanche 18 février de "Questions politiques", sur France Inter et franceinfo canal 27, en partenariat avec Le Monde. Le salon international de l'Agriculture doit en effet se tenir à partir du samedi 24 février, en pleine crise agricole.

Le ministre soutient que le gouvernement a pris de nombreuses "mesures d'urgence" pour répondre aux attentes des agriculteurs, qui ont été mobilisés pendant plusieurs jours un peu partout en France. Il évoque notamment l'enveloppe de "80 millions d'euros" d'aides supplémentaires pour soutenir les régions viticoles en crise, la prime à l'arrachage de "150 millions d'euros" ou encore les aides supplémentaires débloquées pour les élevages touchés par la maladie bovine MHE.

Mais Marc Fesneau reconnaît que "le travail ne s'arrêtera pas après le salon" de l'Agriculture. Il explique ainsi que certains sujets doivent être traités dans "le temps long", comme celui de "la rémunération".