Blocage des agriculteurs en Île-de-France : "On ne va pas tout bloquer parce qu'on a besoin d'une opinion publique favorable", affirme l'administrateur de la FRSEA
"On est toujours sur des modalités de barrage filtrant, on va laisser passer les gens et d'essayer d'intervenir à des heures où on ne va pas tout bloquer parce qu'on a besoin d'une opinion publique favorable", affirme Thierry Desforges, agriculteur à Ittevile, en Essonne, et administrateur de la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA) en Île-de-France, jeudi 25 janvier sur franceinfo, à la veille d'une journée d'action des agriculteurs dans la région.
"Il n'y a pas d'objectif de rentrer dans Paris", mais "Paris sera sous pression", précise-t-il. Les syndicats agricoles prévoient "plusieurs points de blocage sur les grands axes, sur les grandes autoroutes", notamment l'A6 pour ceux qui viennent de l'Essonne.
"C'est tout ou rien"
"On s'interroge quand même sur le fait que Gabriel Attal réponde positivement à l'ensemble des revendications", explique Thierry Desforges. "La base n'est pas vraiment prête à discuter" sur les 24 demandes globales listées par la FNSEA, "c'est tout ou rien", estime-t-il.
Si le Premier ministre ne répond pas à l'intégralité de leurs doléances, Thierry Desforges prévoit déjà que le mouvement de contestation va se poursuivre. "On peut s'attendre à un mois de mobilisation qui ne sera peut-être pas une continue mais une mobilisation ponctuelle et suivie", assure le syndicaliste. On a des adhérents qui ont des fourmis dans les jambes pour rentrer dans Paris."
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