Action des agriculteurs autour de l'Arc de Triomphe : "On a besoin de dialoguer et peut-être pas forcément par des actions interdites", réagit le ministre de l'Agriculture

Les agriculteurs ont déversé des bottes de foin bloquant pendant une heure tous les accès au rond-point de l'Arc de Triomphe, à proximité des Champs-Elysées.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les agriculteurs de la Coordination Rurale ont bloqué pendant une heure tous les accès au rond-point de l'Arc de Triomphe, à Paris, le 1er mars 2024. (THOMAS SAMSON / AFP)

"On a besoin de dialoguer et peut-être pas forcément par des actions interdites", réagit Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, sur France Bleu Orléans vendredi 1er mars matin, après l'action coup de poing des agriculteurs sur l'A86, l'A4 puis autour de l'Arc de Triomphe à Paris.

"On a besoin de dialoguer et peut-être pas forcément par des actions interdites puisque c’est une manifestation qui n’avait pas été déclarée, de créer de la tension supplémentaire", déclare le ministre de l'Agriculture.

Une centaine d'agriculteurs de la Coordination rurale étaient présents place de l'Étoile vendredi matin. "On a besoin de travailler, y compris avec la Coordination rurale comme avec l’ensemble des syndicats pour essayer de trouver des solutions, poursuit Marc Fesneau. D’ailleurs, des réponses ont été apportées sur un certain nombre de sujets qui étaient portés par la Coordination rurale".

"Changer les choses, c'est un peu long"

Les agriculteurs ont déversé des bottes de foin bloquant pendant une heure tous les accès au rond-point de l'Arc de Triomphe. Ils ont également déposé une couronne de fleurs en hommage aux agriculteurs qui se sont suicidés. "Je ne suis pas sûr qu’au milieu de Paris, j’entends dire qu’il y a des volontés de bloquer de nouveau le périphérique, il y a quelque chose qui ne soit pas opportun par rapport à la volonté juste des agriculteurs de se faire entendre", pense le ministre.

Il estime que les agriculteurs doivent s'exprimer "dans un cadre qui ne fasse pas que ça puisse heurter nos concitoyens", conclut Marc Fesneau. "Je ne considère pas qu’on soit quitte et dimanche soir, on rentre chez nous et tout va bien. On a besoin de changer des choses et parfois, ça peut être un peu long".

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