Doux : la justice valide le plan de poursuite de l'activité du volailler
Au terme d'une procédure de 18 mois, le plan de continuation du groupe a été validé par le tribunal de commerce de Quimper. Il emploie 2 100 salariés.
Un sursis pour Doux et une bonne nouvelle pour la Bretagne. Au terme d'une procédure de 18 mois, le plan de continuation du groupe spécialisé dans la volaille, en redressement judiciaire depuis juin 2012, a été validé vendredi 29 novembre par le tribunal de commerce de Quimper.
Mardi, les dirigeants de Doux avaient présenté aux juges leur plan, avec notamment l'entrée au capital du groupe saoudien Almunajem et de la holding de la famille Calmels, D&P. La famille Doux, qui détient actuellement 80% du capital, va donc devenir minoritaire, et BNP Paribas, qui possède 20% du capital, va se retirer.
Pour tenter de sortir de l'impasse, le volailler s'est recentré ces derniers mois sur l'export et la transformation (Père Dodu) après s'être allégé de son pôle frais, liquidé au prix de la suppression d'un millier d'emplois. Il compte désormais 2 100 salariés, dont environ 1 700 en CDI.
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