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Opération Wuambushu à Mayotte : la Défenseure des droits regrette "une certaine précipitation"

Claire Hédon s'est également dite "particulièrement attentive au respect inconditionnel" des droits fondamentaux dans le cadre de l'opération sécuritaire.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un piéton dans une rue de Kaweni (Mayotte), le 26 avril 2023. (PATRICK MEINHARDT / AFP)

L'opération Wuambushu menée à Mayotte sur ordre du gouvernement est scrutée de près par la Défenseure des droits. Claire Hédon s'est dite, mercredi 26 avril, "particulièrement attentive au respect inconditionnel" des droits fondamentaux dans le cadre de l'opération.

 "La garantie du droit au recours semble incompatible avec le caractère expéditif des procédures mises en œuvre", a-t-elle ajouté. Elle regrette "la rapidité de traitement de cas individuels s'apparentant parfois à une certaine précipitation".

>> Mayotte : on vous explique pourquoi l'opération Wuambushu lancée par le gouvernement se complique dans l'archipel

Tout en reconnaissant "une situation particulièrement tendue et complexe", Claire Hédon rappelle que "la nécessité de garantir l'ordre public et la sécurité ne peut, en aucun cas, autoriser des atteintes aux droits et libertés fondamentales des personnes".

Une délégation de juristes va être envoyée sur l'île, qui sera chargée d'"opérer des vérifications, dresser des constats et mener des instructions le cas échéant". Avant le déclenchement de l'opération Wuambushu, Claire Hédon s'était déjà dite "particulièrement inquiète" devant "les actions annoncées".

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