Consommation : quand la grande distribution se met au fait maison

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C’est un marché de 6 milliards d’euros que tente de conquérir la grande distribution : la restauration. Des hypermarchés proposent de déjeuner sur place ou de la vente à emporter. Mais les prix sont-ils réellement attractifs ?
Consommation : quand la grande distribution se met au fait maison C’est un marché de 6 milliards d’euros que tente de conquérir la grande distribution : la restauration. Des hypermarchés proposent de déjeuner sur place ou de la vente à emporter. Mais les prix sont-ils réellement attractifs ? (France 2)
Article rédigé par France 2 - D. Lachaud, N. Fleury, J. Jonas, S. Guibout, L. Bourgoin
France Télévisions
C’est un marché de 6 milliards d’euros que tente de conquérir la grande distribution : la restauration. Des hypermarchés proposent de déjeuner sur place ou de la vente à emporter. Mais les prix sont-ils réellement attractifs ?

Arlette Sallé est une habituée qui vient quatre fois par semaine dans un hypermarché du Loiret à l’heure du déjeuner. Chaque jour, la grande surface propose des plats cuisinés, faits sur place, qui représentent une alternative aux sandwiches et salades préparées. Les plats sont préparés derrière l’étal. Michel Saulnier, aux fourneaux, prépare 100 kg de rougail saucisse. Après plus de 30 ans à exercer comme charcutier traiteur, il a choisi il y a quatre ans de venir cuisiner pour les clients de l'hypermarché, sans regrets.  

Une alternative plus chère aux produits industriels 


Les plats sont vendus autour de 7 euros la portion, 40% de plus que la version industrielle. "Pour payer cet investissement-là et assumer d’avoir des cuisiniers, du matériel, on est obligé d’avoir une marge cohérente", explique Florian Borget, associé Hyper U de Baule. Le chiffre d’affaires du rayon fait maison a progressé de 5% l’an dernier. Dans un autre supermarché, les formules entre 7 et 11 euros attirent la clientèle de bureau à proximité. Un moyen pour l’enseigne de compenser le recul du rayon sandwich et salades industrielles, en baisse de 7% l’an dernier. Cette offre représente 1% du chiffre d’affaires du magasin qui a atteint 15 millions d’euros l'an dernier. 

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