Consommation : les friperies ont toujours la cote

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Consommation : les friperies ont toujours la cote
Article rédigé par France 2 - M. Juste, F. Simoes, L. Beneyton
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Entre 10 à 12 % des matières textiles sont revendues en France, ce qui alimente un marché de la seconde main en pleine expansion. Son succès repose sur le bénéfice économique et sur sa valeur écologique, qui progresse dans les mentalités.

En France, les friperies deviennent tendance, avec + 140 % d’achats en deux ans. Dans une boutique Kilo Shop à Paris, les prix se font au kilo : de 20 à 60 euros. "Ultra-rangé, on fait notre maximum pour que ce soit nickel. (…) Le but, c’est de ne pas se rendre compte qu’on est dans une friperie", indique Alice Martinet, la directrice générale de Kilo Shop. Un seul entrepôt de 24 000 mètres carrés fournit les 60 boutiques du groupe.

Des friperies de luxe

Unique en France, il fournit presque toutes les friperies de l’Hexagone. Toutes les semaines, 40 tonnes de vêtements sont livrées. Chaque fripier souhaite obtenir les meilleures pièces. Hervé est en repérage pour sa boutique, qui ouvrira bientôt à La Rochelle (Charente-Maritime). À l’intérieur des ballots, les vêtements viennent du monde entier, parfois de très loin. Les paquets sont vendus 200 euros hors taxes. Chaque vêtement est trié puis étiqueté, et les prix fixés dans l’entrepôt, à l’œil humain.

Certaines friperies vendent également des pièces de grandes marques, plus onéreuses. Le luxe devient ainsi accessible pour certains clients.

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