Inflation alimentaire : la "marge de 10%" imposée aux distributeurs "sert à protéger les producteurs", rappelle Olivia Grégoire
![](https://www.francetvinfo.fr/pictures/Xa1sKcbnIB1duXSXJuEM-LVuaEU/100x100/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
![Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, sur franceinfo, lundi 2 octobre 2023. (franceinfo)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/HPayhUzaTgrWCtbpFz3wD8tPe_Y/0x0:1280x720/432x243/2023/10/02/gregoire-651a6f31e5031000141628.jpeg)
"La loi, elle s'applique à tous" et "on ne fait pas 20 000 lois parce qu'il y a 20 000 références dans les hypermarchés de M. Leclerc", a réagi Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, sur franceinfo lundi 2 octobre, quelques jours après les déclarations sur franceinfo de Michel-Edouard Leclerc.
Le PDG du groupe dénonçait le fait qu'"on nous oblige à prendre des marges sur l'alimentaire" de 10% "sur des produits qui ne sont absolument pas produits en France ou qui n'impactent pas le revenu agricole", faisant référence à la loi EGalim 1 de 2018. "Cela impacte un tiers du caddie des Français. Donc ça, c'est mon prochain combat", avait-il également assuré.
Cette "marge de 10%", "elle sert à protéger les producteurs" a répondu la ministre Olivia Grégoire. "Michel-Edouard Leclerc a une considération de la souveraineté alimentaire qui est assez spécifique, qui fait son charme, mais qui est assez personnelle", a taclé la ministre, rappelant que "l'an passé, il n'a pas hésité de façon un peu provocante à rappeler qu'il n'avait aucun problème à s'approvisionner avec des produits à l'étranger, si tant est que ça fasse baisser les prix. C'est vrai que c'est très en soutien des producteurs français, ce type d'attitude", a-t-elle ironisé.
"Il y a une loi" et cela "empêche de faire des spécificités sur le marché français", a-t-elle rappelé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.