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Carrefour supprime 533 postes administratifs

Numéro deux mondial de la distribution et premier employeur privé de France, le groupe de distribution Carrefour a détaillé vendredi devant les organisations syndicales son plan de sauvegarde de l'emploi. 533 postes administratifs vont être supprimés en France, dont une grande majorité de cadres.
Article rédigé par Rémi Ink
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (SAMI BELLOUMI Maxppp)

Fin août, le groupe Carrefour
avait annoncé la couleur. Le premier employeur privé de France avait affiché sa
volonté de supprimer entre 500 et 600 postes
sur les quelque 7.000 postes administratifs
des nombreux sièges du groupe, via un plan de départs volontaires. Vendredi, le
couperet est tombé : 533 postes administratif vont être supprimés.

533 postes supprimés dont 450 postes de cadres

La crainte des syndicats
s'est confirmée. " Ils nous ont annoncé un plan de 533 suppressions de
postes, dont la grande majorité, c'est-à-dire 450, sont des postes de
cadres
" , a indiqué Bruno Moutry, délégué CFDT à
l'issue d'un comité de groupe extraordinaire.

Des suppressions de
postes qui n'épargnent pas le siège des hypermarchés Carrefour, situé à
Evry-Courcouronnes en Essonne : 287 postes vont disparaître. Les autres sites touchés
sont principalement ceux de Boulogne-Billancourt (Haut-de-Seine) et de
Massy-Palaiseau (Essonne). 

La CFDT s'oppose " à
ce nouveau plan social et demande l'ouverture de négociations sérieuses sur
l'emploi"
. Claudette Montoya, déléguée syndicale CGT : "Sur les trois dernières années, c'est près de 20.000 postes qui sont partis dans la nature."

Bénéfice en chute net de
14,3% en 2011

La direction du groupe a
rappelé " qu'il s'agit d'un plan de départs volontaires *" et que
" la procédure d'information consultation qui vient de débuter, suit son
cours "* .

Le groupe de
distribution compte 412.000 collaborateurs dans le monde, dont 115.000 en
France. Son bénéfice net a chuté de 14,3% en 2011.

Raison de cette baisse d'activité pour la direction :
la concurrence implacable des enseignes spécialisées et des sites Internet, et
la crise qui plombe le pouvoir d'achat des consommateurs en Europe, notamment
en Espagne et en Italie, importants marchés du groupe. 

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