C'est ce qu'a déclaré Dominique Strauss-Kahn, samedi à Washington
Le directeur du Fonds monétaire internationale (FMI) a déclaré à l'issue d'une réunion des 186 pays de l'institution que chaque pays pouvait faire "son choix", pour atteindre un objectif de stabilité financière.
Les membres du FMI ont souligné qu'il restait "de nombreuses difficultés" pour l'économie mondiale.
Certains pays peuvent préférer une forte régulation passant par exemple par des exigences en matière de fonds propres ou de capital, d'autres peuvent préférer des règles dans ce domaine moins contraignantes mais assorties d'une taxation, a expliqué M.Strauss- Kahn.
L'essentiel est que tout cela se fasse de "manière coordonnée afin d'éviter toute possibilité de distorsion de concurrence" pouvant donner l'avantage à un pays par rapport à un autre parce que la régulation y serait moins stricte.
Les ministres des Finances du G20 ont discuté lors d'une réunion vendredi une proposition du FMI de deux taxes sur les institutions financières. L'une s'appliquerait sur le passif des banques, fondée sur le profil de risque de l'établissement, et l'autre sur les profits et rémunérations.
Certains pays, comme le Brésil, le Canada ou la Suisse, estiment qu'une taxation n'est pas nécessaire ou qu'elle n'est pas le meilleur moyen de réguler le risque. Les États-Unis, la France, l'Allemagne ou la Grande-Bretagne, en sont en revanche partisans.
Vendredi, les ministres des Finances et banquiers centraux du groupe des pays riches et émergents du G20 s'étaient engagés à "élaborer des stratégies de sortie crédibles des mesures de soutien macroéconomiques et financières", à l'issue d'une réunion à Washington.
La montée de la dette publique, phénomène qui touche surtout les pays développés, a été désignée par le FMI comme l'un des principaux risques à la la stabilité du système financier mondial et à la croissance économique.
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