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Négociations salariales : la lutte des bas salaires

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Temps de lecture : 1min
Négociations salariales : la lutte des bas salaires
Négociations salariales : la lutte des bas salaires Négociations salariales : la lutte des bas salaires
Article rédigé par France 3 - J.Cholin
France Télévisions

Élisabeth Borne, la ministre du Travail, de l'Emploi et l'Insertion, continue à mettre la pression sur les secteurs professionnels pour qu'ils revoient leurs grilles de salaire. Julien Cholin, journaliste à France Télévisions, fait le point sur la situation.

Élisabeth Borne, la ministre du Travail, de l'Emploi et l'Insertion, demande à certains secteurs dont l'hôtellerie-restauration de revoir les grilles de salaires. "D’après nos informations, le patronat propose une augmentation moyenne de 16% des salaires. Elle n'est pas jugée suffisante pour l’instant par les syndicats. Ça bloque aussi dans d’autres secteurs : Grands magasins, salons de coiffure, habillement. En revanche, le bricolage, le travail temporaire, ou le recyclage viennent de conclure des accords avec à chaque fois des salaires de référence relevés. Au total il resterait un peu moins d’une quarantaine de branches avec des grilles de salaires parfois inférieurs au SMIC", explique Julien Cholin, journaliste à France Télévisions

Des décalages entre les branches 

Mais comment est-ce légalement possible ? "À chaque fois que le SMIC est réévalué au niveau national, il faut que chaque branche négocie dans son coin pour appliquer cette hausse à sa propre grille de salaires. Regardez par exemple dans la coiffure. Cette grille, elle n'a pas bougé depuis deux ans, donc le référentiel de base, c'est le SMIC d'il y a deux ans. Le plus bas 1554€, c’est 35 euros de moins que le SMIC actuel. Ça crée un décalage sur tous les autres salaires de la branche, et on comprend bien que certains métiers perdent de leur attractivité. Alors pour simplifier ce système, la CGT propose que ces grilles augmentent automatiquement à chaque hausse du SMIC sans avoir à négocier. Mais pas sûr que les syndicats patronaux adhèrent à cette idée", ajoute le journaliste de France Télévisions.

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