Fraude sociale : les secteurs d'activité pointés du doigt
Le travail dissimulé représenterait un manque à gagner pour l'État de 7 à 9 milliards d'euros. Plusieurs secteurs, comme le bâtiment, sont particulièrement pointés du doigt.
Parmi les secteurs d'activité où sévit le plus la fraude sociale, on compte le bâtiment, mais pas seulement. "C'est par exemple le cas des entreprises de gardiennage. 29% des établissements contrôlés entre 2011 et 2018 présentaient des irrégularités. Juste derrière on trouve le transport routier avec 23,6% d'entreprises en infractions. Vient ensuite la restauration à 21,3%", explique Justine Weyl sur le plateau de France 2.
640,7 millions d'euros de sanctions infligées en 2018
Au sujet des contrôles, il y en a eu 50 749 en 2018, menés par près de 1 550 agents. "Résultat : 640,7 millions d'euros de sanctions infligées, c'est plus que l'année précédente, 18,5%. C'est le double des amendes données en 2013. Cela ne signifie pas forcément que les fraudes augmentent, mais bien que les contrôles sont plus efficaces. La fraude au travail, c'est entre 7 et 9 milliards d'euros de manque à gagner pour l'État, contre 2 à 3 milliards de coûts pour la fraude aux prestations sociales. On parle ici des particuliers qui grugent les organismes comme la Scurité social ou Pôle emploi", conclut la journaliste.
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