Économie : les banques européennes dans la tourmente

Après la chute des banques américaines, le Crédit Suisse, réputé fragile, affiche la pire chute de son histoire, mercredi 15 mars. La panique s’est propagée à tout le continent. Le CAC40 a dévissé, et les établissements bancaires français ont viré au rouge : jusqu’à - 6 % pour le Crédit Agricole, - 13 % pour la Société Générale, et - 12 % pour la BNP. Selon un expert, la dégringolade est surtout liée au mouvement de panique. 

Élisabeth Borne rassure

Les investisseurs perdent confiance, et redoutent un effet domino. La secousse dans le secteur bancaire peut-elle déboucher sur une nouvelle crise, comme en 2008 ? "Nous sommes très vigilants, mais la situation est très différente de celle que nous avons connu en 2008. Depuis, des nombreuses règles prudentielles ont été prises", a tenté de rassurer la Première ministre, Élisabeth Borne, dans l’après-midi au Sénat. Les épargnants restent protégés : les dépôts sont garantis jusqu’à 100 000 euros par personne, dans le cas où une banque s’effondrerait.