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Avec 0,4% contre 0,7% au trimestre précédent, la croissance française a enregistré un ralentissement au 3e trimestre,

Des chiffres publiés vendredi par l'Insee qui sont conformes aux prévisions et en ligne avec les attentes du gouvernement.Les dépenses de consommation des ménages ont progressé plus vivement qu'au 2e trimestre tandis que l'investissement a ralenti (+0,5% contre +0,9%). Les chiffres attendus pour le 4e trimestre devraient être du même ordre.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Les dépenses de consommation des ménages progressent (AFP - PHILIPPE DESMAZES)

Des chiffres publiés vendredi par l'Insee qui sont conformes aux prévisions et en ligne avec les attentes du gouvernement.

Les dépenses de consommation des ménages ont progressé plus vivement qu'au 2e trimestre tandis que l'investissement a ralenti (+0,5% contre +0,9%). Les chiffres attendus pour le 4e trimestre devraient être du même ordre.


Pour Christine Lagarde, interrogée au téléphone par l'AFP depuis le sommet du G20 à Séoul, "c'est un bon chiffre qui consolide l'entrée dans l'après-crise, dans un contexte international qui s'est un peu tassé, avec beaucoup de révisions de croissance " à la baisse.

Après 0,2% au premier trimestre et l'embellie du deuxième (+0,7%), la croissance pourrait atteindre 1,6% en 2010, estimait l'Insee dans ses dernières prévisions, sous réserve que le dernier trimestre soit également conforme à ses attentes (+0,4%). Ce serait un tout petit peu mieux que les 1,5% sur lequel tablait le gouvernement dans ses prévisions budgétaires.

Les dépenses de consommation des ménages, traditionnel moteur en France, ont progressé plus vivement au troisième trimestre qu'au deuxième (+0,6% après +0,3%), a précisé l'Institut national de la statistique. "Les Français ont recommencé à investir dans le logement", a noté la ministre de l'Economie, tout comme l'Insee relevait une "accélération" de l'investissement des ménages (+1,0% après 0,2%), en particulier dans la construction où il "renoue avec la croissance , après neuf trimestres consécutifs de contraction".

Selon l'Insee, l'investissement a ralenti au troisième trimestre (+0,5% après +0,9%) mais la ministre s'est félicitée malgré tout que "l'investissement des entreprises continue à progresser".

En revanche, le solde des importations et exportations, négatif, a continué de peser sur la croissance. L'Insee relève des importations qui "restent dynamiques (+4,1% après +3,9%), plus encore que les exportations (+2,5% après +2,6%)". "Par conséquent, le solde commercial se détériore de nouveau, contribuant pour -0,5 point à la croissance du PIB (après -0,4 point)", ajoute l'institut. Mme Lagarde a pour sa part exhorté les entreprises à "se mobiliser à l'export", parlant "d'une compétition de tous les instants".

Pour 2011, la ministre de l'Economie se veut optimiste. La prévision gouvernementale de 2% de croissance en 2011 "paraît raisonnable", soutient-elle, même si le gouvernement se situe "plutôt dans la fourchette haute" des "prévisions internationales", qui "varient de 1,6 à 2,1%". "Je maintiens cette prévision à 2%", a-t-elle enchaîné tout en observant que "l'instabilité et la volatilité des monnaies", au coeur des discussions du G20 à Séoul, étaient "évidemment un facteur d'incertitude". "D'où l'impérieuse nécessité de faire évoluer le système monétaire international", a-t-elle insisté.

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