Scandale Volkswagen : la France débute ses tests aléatoires sur des véhicules diesel
Une première voiture, une Peugeot 208, a commencé à être étudiée dans un laboratoire de l'Essonne, sous l'œil de la ministre de l'Ecologie. Au total, une centaine seront ainsi scrutées pour détecter d'éventuelles fraudes aux tests antipollution.
Ségolène Royal l'avait promis, dans la foulée du scandale Volkswagen : une centaine de véhicules diesel tirés au sort allaient faire l'objet de tests pour détecter d'éventuelles fraudes à la pollution. Une première voiture, une Peugeot 208, a commencé à être étudiée au laboratoire Utac-Ceram à Linas-Monthléry (Essonne), jeudi 1er octobre, sous l'œil de la ministre de l'Ecologie.
"Une grande première mondiale"
"C'est une grande première mondiale, se félicite Ségolène Royal. C'est la première fois qu'un pays, qu'un ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie (...) met en place un système scientifique, de contrôle pour identifier s'il y a des équipements frauduleux sur un véhicule."
La voiture étudiée fait partie d'un lot de dix véhicules sélectionnés par une société de location, dont deux Volkswagen frauduleuses, qui seront testées pour éprouver la méthodologie mise en place par le laboratoire d'essai. Le principe des tests sera de tromper les véhicules pour leur faire croire qu'ils se trouvent en condition de conduite réelle, et non dans un laboratoire d'homologation, pour empêcher une éventuelle triche.
Les premiers résultats des tests aléatoires seront connus dans un mois environ, après quoi 90 autres véhicules de marques françaises et étrangères seront testés à leur tour.
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