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Emissions polluantes : PSA perquisitionné par la répression des fraudes

Contacté, le groupe assure "collaborer pleinement" avec les autorités

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le site de PSA de Vélizy-Villacoublay (Yvelines), perquisitionné par la répression des fraudes jeudi 21 avril 2015. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Après Volkswagen, PSA ? Les locaux du premier groupe automobile français ont été perquisitionnés jeudi 21 avril par la répression des fraudes qui enquête sur des "anomalies" d'émissions polluantes de trois véhicules testés dans la foulée du scandale Volkswagen. 

Des "anomalies" sur trois véhicules

"Les services de la DGCCRF interviennent depuis ce matin auprès de cinq établissements du groupe PSA (St Ouen, Vélizy, La Garenne-Colombes, Carrières-sous-Poissy et Montbéliard", a indiqué la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes dans un communiqué.

Selon ce service, qui dépend du ministère de l'Economie, les perquisitions ont été décidées après que des tests réalisés à la demande du gouvernement à la suite du scandale des moteurs diesel truqués de Volkswagen eurent "fait apparaître des anomalies en termes d'émission d'oxyde d'azote sur trois véhicules" du groupe PSA. Cette opération "ne préjuge en rien des conclusions de l'enquête qui est menée dans le cadre des procédures usuelles", a souligné la DGCCRF.

Le groupe dit "collaborer pleinement"

PSA avait pris les devants en début de soirée en annonçant lui-même ces perquisitions. "Dans le cadre des enquêtes menées actuellement sur les émissions polluantes du secteur automobile, PSA a fait l'objet ce jour d'une opération de visite et de saisie de la DGCCRF", a indiqué l'entreprise sur son site internet.

"PSA confirme la conformité de ses véhicules en matière d'émission de polluants dans tous les pays où il opère. Confiant dans ses technologies, PSA collabore pleinement avec les autorités compétentes", a assuré l'entreprise.

Le patron de la recherche et développement du groupe a précisé que "les ordinateurs et les portables d'un certain nombre de (ses) collaborateurs ont été pris et normalement devraient être rendus demain""On est complètement transparents (...) on va évidemment collaborer au maximum et communiquer l'ensemble des éléments qui sont demandés", a-t-il ajouté.

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