En France, PSA pourrait supprimer jusqu'à 10.000 emplois, pas seulement à Aulnay
Un vaste plan social s'annonce chez PSA. Le groupe est dans la tourmente. Ses ventes ont baissé de 9,5% le mois dernier, avec un
recul de 11,8% pour Peugeot et un repli de 6,9% pour Citroën. Pour tenter de redresser la barre, PSA envisage des mesures.
Il en sera question le 12 juillet lors du comité central d'entreprise (CCE) .
Philippe Varin, président du directoire de PSA a convoqué les syndicats pour leur faire part de "la situation économique du groupe ".
Il a expliqué que le groupe allait augmenter les objectifs de son plan d'économies d'un milliard d'euros pour cette année.
Selon l'agence de presse Bloomberg, jusqu'à 10% des effectifs de PSA pourraient ainsi être supprimés en 2012 dans l'héxagone.
Les sites d'Aulnay et de Rennes menacés
Plusieurs sites en France pourraient faire les frais de ces restructurations.
La semaine dernière, le directeur industriel de PSA Denis Martin n'avait pas exclu la fermeture du site d'Aulnay qui fabrique la petite Citroën C3. 3300 personnes y travaillent (dont 3000 en CDI).
Il avait aussi prévenu que le groupe pourrait prendre des mesures concernant son site de Rennes, ses équipes de recherche et développement et son personnel hors production. Rennes, qui fabrique la C5 et pourrait perdre de 1000 à 1500 emplois, selon des sources syndicales.
Par ailleurs, General Motors, filiale de PSA, envisage de fermer le site d'Opel à Bochum en Allemagne, à la fin 2016.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.