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Vidéo Hausse de la fiscalité du diesel : Edouard Philippe justifie une "mesure courageuse"

Le Premier ministre a défendu devant l'Assemblée nationale la décision du gouvernement sur la fiscalité écologique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Premier ministre Edouard Philippe, le 23 octobre 2018 à l'Assemblée nationale. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Une "mesure courageuse" pour réduire "l'utilisation constante et croissante du fioul". Le Premier ministre, Edouard Philippe, a assumé, mardi 23 octobre, la hausse du prix du diesel, alors que le gouvernement est accusé par une partie de l'opposition d'affaiblir le pouvoir d'achat des Français. "Nous avons indiqué très tôt que si nous voulions mettre en place la transition que beaucoup de Français attendent s'agissant de la prise en compte de l'économie 'décarbonée', il fallait envoyer un signal prix, donner une trajectoire carbone visible, prévisible et irréversible", a déclaré Edouard Philippe lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. "Nous voulons faire en sorte que l'utilisation constante et croissante du fioul ou du pétrole soit moins simple", a-t-il ajouté. 

Il répondait à une question de la présidente du groupe Socialistes et apparentés, Valérie Rabault, qui a lancé : "Vous faites les poches des Français qui sont contraints de prendre leur véhicule, soit parce qu'ils habitent à la campagne, soit parce qu'ils n'ont pas accès aux transports en commun." Elle a chiffré le surplus de taxe sur le diesel, "pour une famille de deux parents, deux enfants", à "576 euros en 2022 par rapport à 2017".

"Nous devons accompagner ceux qui sont les plus fragiles et qui subissent évidemment les prix et le coût, a concédé Edouard Philippe. C'est ce que cette majorité fait quand elle développe la prime à la conversion, lorsqu'elle augmente le chèque énergie, lorsqu'elle mettra en place les instruments qui permettront le développement des transports collectifs, y compris dans les intercommunalités où il n'y a pas d'autorités organisatrices de transport".

"La réalité, c'est que sur cinq ans, le gouvernement a prévu de prélever 55 milliards d'euros via cette fiscalité écologique et figurez-vous que ce sont seulement 10 petits milliards sur ces 55 milliards qui vont finalement financer la transition énergétique", avait dénoncé, plus tôt devant la presse, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.

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