La demande de libération sous caution de Carlos Ghosn rejetée par la justice japonaise
L'ancien président de Nissan est détenu depuis le 19 novembre à Tokyo.
Carlos Ghosn reste en prison. Le tribunal de Tokyo a rejeté, mardi 15 janvier, la demande de libération sous caution du patron de Renault. Une nouvelle tentative infructueuse des avocats du PDG, détenu au Japon pour des malversations financières présumées. Le tribunal a estimé qu'il y avait un risque de destruction de preuves, a précisé la chaîne de télévision publique nippone NHK. L'ancien président de Nissan est détenu depuis le 19 novembre à Tokyo.
Le dirigeant de 64 ans, arrêté le 19 novembre à Tokyo, a fait l'objet vendredi de deux nouvelles inculpations. Il a été inculpé pour abus de confiance aggravé, pour avoir provisoirement fait passer en 2008 dans les comptes du constructeur japonais des pertes sur des investissements personnels, et pour avoir minoré ses revenus dans des rapports boursiers de Nissan entre 2015 et 2018.
L'avocat peut faire appel de ce refus de remise en liberté, mais si la décision de le maintenir en prison est confirmée par un deuxième juge, Carlos Ghosn restera en détention provisoire au moins jusqu'au 10 mars. Cette mesure pourra être étendue sur demande du procureur, par période reconductible d'un mois. Vendredi, le tribunal a cependant autorisé les visites de sa famille, en plus de celles de ses avocats et du personnel consulaire de la France, du Liban et du Brésil, les trois pays dont il est citoyen.
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