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Après Toyota et Nissan, Honda rappelle 4,89 millions de véhicules dans le monde

Des problèmes affectant le système de gonflage des airbags, fabriqués par l'entreprise japonaise Takata, seraient liés à cette décision.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le logo du constructeur Honda, en décembre 2011, à San Rafael (Etats-Unis). (JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Après Toyota et Nissan, Honda. Le troisième constructeur japonais d'automobiles a annoncé, jeudi 14 mai, le rappel de 4,89 millions de véhicules à travers le monde pour cause d'airbags défectueux. Cette annonce porte à 19,6 millions le nombre total de voitures rappelées au garage pour cette même raison par le seul groupe Honda, dont les résultats annuels ont plongé après ces déboires. "Il n'y a aucun blessé ni décès liés à ces rappels, qui sont précisément destinés à prévenir tout nouvel accident", souligne Honda.

Jeudi, les deux plus importants constructeurs japonais d'automobiles, Toyota et Nissan, avaient annoncé le rappel global de 6,56 millions de véhicules dans le monde : 5 millions de modèles assemblés par Toyota entre mars 2003 et novembre 2007 et 1,56 million véhicules fabriqués par Nissan entre 2004 et 2008. Les deux constructeurs ont cependant assuré que les modèles rappelés n'avaient été à l'origine d'aucun accident mortel.

Les airbags Takata pointés du doigt

A l'origine de ces problèmes : le système de gonflage des airbags fabriqués par l'entreprise japonaise Takata. Ces soucis techniques ont déjà provoqué le rappel de quelque 20 millions de véhicules dans le monde, en majorité en Amérique du Nord. Avant même le rappel annoncé jeudi, Honda était déjà le constructeur le plus touché par ces airbags défectueux.

De nombreux incidents et au moins cinq accidents mortels – quatre aux Etats-Unis et un en Malaisie – ont été imputés, pour l'heure, aux coussins de sécurité défaillants de Takata. Des explosions intempestives d'airbags ont provoqué la projection de fragments de métal et plastique sur les passagers. L'entreprise japonaise, qui fait partie des plus importants équipementiers du secteur, est accusée d'avoir réagi tardivement face à ce problème ignoré pendant des années et se retrouve désormais sous le feu des critiques pour sa gestion de la crise.

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